- La guerre entre la Russie et l’Ukraine présente une issue incertaine source d’une forte anxiété pour les belligérants, les civils touchés et le reste du monde engagé pour trouver une solution au conflit.
- Nous nous interrogeons sur les modes de sortie de conflits armés.
- Dans le cas des opérations militaires en cours en Ukraine, la difficulté réside dans l’identification des objectifs des belligérants et leur hiérarchisation.
- La difficulté d’une négociation consiste à s’assurer de la valeur donnée à chaque objectif par la partie adverse et sa capacité économique et politique à en assumer le coût. Le rapport de force sur le terrain détermine ce coût des options.
- Le risque avéré pour l’Ukraine de perdre sa souveraineté et pour la Russie d’être ruinée rend très « couteux » les objectifs des deux parties et pourrait les inciter à négocier.
- En revanche, les risques d’irrationnalité (acceptation de coûts disproportionnés) ou de « rationalité élargie » ie intégrant des objectifs non matériels (enjeu de représentation du pouvoir politique en Russie voire chez les alliés, « néo-impérialisme » russe) qui pourraient mettre en danger ces négociations ne sont pas à exclure.
