- Elle a, comme toutes les autres économies mondiales, subi l’épreuve de la crise sanitaire, pour laquelle elle a payé un tribut humain et financier, plus important que ses voisins européens.
- Elle fait désormais face à la crise inflationniste, avec l’un des taux d’inflation les plus élevés du G7 (11,1 % sur un an en octobre), et a récemment dû surmonter les réactions des marchés après l’annonce du « mini-budget ».
- En effet, ce plan de réduction massif des impôts financé par la dette et annoncé par l’ancien gouvernement de Liz Truss a provoqué un choc de confiance sur les marchés. En réaction, le taux des obligations d’Etat à 10 ans (Gilts) a atteint un niveau record depuis la crise financière de 2008.
- Cette crise sur les taux d’intérêt a conduit la banque centrale à intervenir sur le marché obligataire alors même qu’elle avait pris la décision d’arrêter son « Quantitative Easing » en février dernier.
- Liz Truss démissionnaire, a laissé place à Rishi Sunak dont l’objectif prioritaire est de restituer la crédibilité budgétaire. Le nouveau ministre des Finances a supprimé les principales mesures de son prédécesseur mais va devoir affronter la récession vers laquelle l’économie britannique semble se diriger et alors que le « double » déficit la positionne en situation débitrice sur le reste du monde.