Marché de l’immobilier résidentiel : le retournement se poursuit

Depuis le début de cette année, la conjoncture immobilière a induit un net recul de l’activité. Les transactions dans l’ancien se sont repliées considérablement et les ventes de logements neufs ont fortement baissé. La baisse des prix de l’immobilier ancien, amorcée en début d’année, s’est prolongée au 2e trimestre. Du côté du neuf, les prix sont restés en progression. Le domaine de la construction résidentielle se retrouve en difficulté avec une baisse généralisée des autorisations et des mises en chantier.

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La production de crédits nouveaux continue de plonger et le taux moyen des crédits immobiliers poursuit sa remontée.

Les conditions d’accès au crédit restent difficiles et les perspectives sur la demande de crédits continuent de se dégrader même si c’est à un rythme légèrement plus modéré. Le coût du crédit devrait continuer de se raffermir courant 2024 en lien avec la reconstitution des marges des banques avant de commencer à refluer légèrement sur la seconde partie de l’année suivant un ajustement progressif au rendement de l’OAT. La correction baissière sur les prix dans l’ancien devrait se poursuivre.

Dans un contexte de retournement du marché de l’immobilier résidentiel, la production de crédit à l’habitat reculerait encore. En complément, nous faisons un point sur l’émergence d’un nouvel acteur dans l’immobilier « le risque lié au climat ».

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