Graphique montrant le solde public hors intérêt nécessaire pour stabiliser la dette publique à l’horizon 2030.
On observe qu’en 2024, le déficit primaire de la France s’élève à -3,7 % du PIB. Pour stabiliser la dette, un ajustement progressif est nécessaire : si les conditions de taux d’intérêt redeviennent celles d’avant 2022, un effort budgétaire de 9 milliards d’euros par an permettrait d’atteindre un solde de -2 %. En revanche, si les taux restent à leur niveau actuel (OAT à 3,5 %), il faudrait atteindre un solde primaire nul, nécessitant alors un effort deux fois plus important, soit 18 milliards d’euros par an. Ce graphique met en lumière le défi budgétaire majeur que représente la remontée des taux pour les finances publiques françaises.