- Alors qu’outre-Atlantique la transition n’est plus prioritaire pour le gouvernement fédéral, l’atteinte des objectifs d’émissions compatibles avec un réchauffement climatique « en-dessous des 2°C » s’éloigne un peu plus. Il devient, à chaque instant, un peu plus probable que le monde s’oriente vers une transition dite désordonnée. C’est-àdire une transition dans l’urgence, trop abrupte car mal anticipée, mais fatalement contrainte par les impacts physiques.
- Au regard de la grande hétérogénéité des émissions sectorielles, le risque de transition doit être appréhendé secteur par secteur. La modélisation proposée dans ce papier permet ainsi d’appréhender ce risque en prenant en compte les différents leviers d’impacts (trajectoire d’émission et de prix carbone, besoins d’investissement, intensité d’émission, imbrication dans le tissu productif).
