- La transition énergétique doit donc être menée. Mais la mise en oeuvre de politiques publiques efficaces nécessite une capacité d’évaluation de leurs effets. Or, la macroéconomie est encore hésitante sur les mécanismes en jeu.
- Nous passons en revue les débats sur trois d’entre eux, intimement liés : le caractère inflationniste, l’effet sur la productivité et le chemin de croissance/sobriété.
- L’analyse dominante reconnait un caractère plutôt inflationniste, un coût en productivité et la nécessité d’une certaine sobriété.
- Mais cette analyse peut être questionnée sur plusieurs points tant elle repose sur des schémas historiques qui pourraient être remis en question dans un environnement inédit. Reste que l’arbitrage entre le coût de l’action et celui de l’inaction ne fait plus débat. Il faut maintenant agir vite.
- Enfin, les dimensions macroéconomiques ne doivent pas dissimuler la nécessaire acceptation sociale des changements impliqués par la transition energétique.

Différentes courbes illustrant l'analyse d'impact du NGFS : scénario net zéro VS scénario retardé et scénario sans nouvelles initiatives.