- Concernant la démographie, le ralentissement de la hausse de l’espérance de vie et la baisse de la fécondité auront pour conséquence de ralentir la croissance de la population mondiale jusqu'à sa stabilisation en fin de siècle autour de 10,4 Mds d'individus. L‘Afrique se distingue par une dynamique très différente et croissante.
- La croissance à long terme projetée à titre d’illustration à partir d’hypothèses normatives qui ne constituent pas une prévision, nous renseigne sur les sources de variabilités : les hypothèses de productivité déterminent pour l’essentiel le positionnement relatif de la Chine et des Etats-Unis à l’horizon du siècle. Par ailleurs, même avec des hypothèses conservatrices, la montée en puissance de l’économie africaine est spectaculaire. L’Europe resterait proche de la dynamique américaine.
- Enfin le choc climatique, associant choc d’offre par les coûts de l’énergie (et le risque « physique » de destruction de capital) et choc de demande sur l’investissement pourrait rebattre les cartes de la croissance, dans des directions que les économistes peinent encore à évaluer.
