- Leur consommation a cependant évolué de façon très différente selon les postes en 2022 avec des achats de biens toujours très inférieurs à l’avant crise sanitaire et au contraire des dépenses de services en net rebond.
- Malgré cet environnement difficile ils n’ont pas globalement puisé dans la « surépargne » accumulée pendant la crise sanitaire. Les situations diffèrent cependant sans doute beaucoup selon les niveaux de revenu. Les ménages les plus modestes ont structurellement un taux d’épargne faible et leur structure de consommation est un handicap dans la période actuelle (poids de l’énergie et de l’alimentaire élevé dans leur panier de biens, part des dépenses contraintes importantes), même si avec la revalorisation du Smic les bas salaires ont augmenté un peu plus que la moyenne des salaires.
- De manière rassurante, la solvabilité des ménages n’apparait pas très dégradée pour l’instant, avec notamment un taux de créances douteuses au plus bas, même si des signes de détérioration sont perceptibles
