- A court terme, l’économie italienne devrait souffrir du renchérissement des coûts de l’énergie, de la dégradation de l’environnement international et de la hausse des taux. En 2023, l’économie italienne risque ainsi de stagner voire de se contracter.
- A plus long terme, la croissance de l’Italie dépendra du niveau de sa croissance potentielle. Très faible (estimée en 2019 à 0 % par la Commission et 0,3 % par l’OCDE ; contre 0,8 % et 1,3 % pour la France), la croissance potentielle de l’Italie dépendra en partie du succès de son plan de relance, qui s’attaque à de nombreuses problématiques structurelles du pays (formation, numérisation, différentiel Nord/Sud).
- A ce stade, les investissements du plan de relance italien – financé en grande partie par le plan de relance européen Next generation EU – ont déjà permis au taux d’investissement du pays de retrouver son niveau du début des années 2000 (environ 21 %, contre 18 % en 2019). Les organisations internationales semblent en outre faire crédit au plan de relance italien et à sa capacité à soutenir la croissance italienne à long-terme. Elles ont en effet globalement réhaussé la croissance potentielle de l’Italie entre l’avant-crise (2017-2019) et 2024. Reste à concrétiser ces estimations…
