Emissions de CO2 : l’argument des 1% ou la leçon du colibri

Il est aujourd’hui démontré par le GIEC que la terre se réchauffe (déjà 1,07° C depuis l’ère préindustrielle, que l’origine du réchauffement est humaine, et que les mesures déjà prises ou promises sont insuffisantes, nous plaçant sur une trajectoire de 2,7°, et que ce niveau de température rendra une partie de la planète inhabitable et l’autre sinistrée.

  • #Etudes économiques
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  • Seul un changement drastique de mode de consommation permettrait de limiter la hausse des températures entre 1,5° C et 2° C à l’horizon du siècle. L’ADEME1 a analysé plusieurs scénarios compatibles avec l’objectif de neutralité carbone en 2050 pour rendre plus concrets les changements nécessaires d’habitude de consommation.
  • Les changements évoqués sont très significatifs et suscitent souvent des réactions de rejets ou de déni.
  • Un argument souvent évoqué est que la part des émissions françaises est faible grâce à son modèle énergétique et que l’effort devrait plutôt être porté par d’autres pays dont le poids dans les émissions mondiales est plus significatif.
  • Nous expliquons ici pourquoi le raisonnement ne tient pas pour des raisons techniques mais plus simplement pour une raison arithmétique très simple : comme tous les pays ne doivent plus émettre (en net) de gaz à effet de serre à l’horizon 2050, tous doivent définir une trajectoire de réduction et plus ils retardent l’effort, plus le rythme de décroissance des émissions devra être élevé et les changements de consommation violents.

1. Transition(s) 2050 : Choisir maintenant agir pour le climat- Rapport (ademe.fr)

Graphique illustrant les volumes d'émission de C02 par pays.

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