- Cette proactivité des banques centrales s’explique par différents facteurs : diminution tendancielle des espèces dans l’économie, concurrence des monnaies numériques privées et de banques centrales étrangères, nouveau canal de politique monétaire, mais également inclusion financière dans les pays en développement.
- Pour autant, les monnaies numériques de banques centrales pourraient représenter un risque pour la stabilité bancaire, qu’il convient de prendre en compte dans la réflexion : ce nouveau type de monnaie pourrait notamment capter les dépôts bancaires traditionnels et réduire la rentabilité et la solvabilité des banques.
- La BCE a entamé une phase de réflexion sur un Euro numérique en septembre 2020, qui devrait prendre fin mi-2023 avec une décision opérationnelle à la clé. Celle-ci pourrait être complétée par d’autres leviers à même de répondre aux défis précédemment cités, tels que la réglementation des nouveaux acteurs ou les initiatives du secteur bancaire en matière de paiements électroniques.
