- Le réchauffement climatique actuel est d’ores et déjà de 1°C par rapport à l’ère préindustrielle et va augmenter
proportionnellement à la quantité de gaz à effet de serre émise dans l’atmosphère au cours du temps.
- Des 5 scénarios développés par le GIEC, seul le plus optimiste permettrait de contenir l’augmentation de température à +1,5°C qui constituait l’objectif de la COP 21 de Paris. D’après nos calculs, il nécessiterait un triplement du rythme de baisse par rapport à celui
constaté lors des décennies passées. Sur la base du rythme historique, le scénario le plus probable (SP3-7) conduirait à une hausse moyenne de 3,6°C en 2100.
- Quelques soient les efforts futurs, un certain nombre d’évolutions sont déjà irréversibles (réchauffement de la surface terrestre et des océans, acidification de ceux-ci, plus d’événements climatiques extrêmes, etc.). De-même, le GIEC ne peut exclure dans
certains scénarios, l’atteinte de points de bascule sur des processus accélérateurs (fonte de la banquise et du permafrost, interruption des courant thermohalins).
- Néanmoins, l’amplitude de la déstabilisation climatique dépend encore largement des réductions des émissions qui seront mises en oeuvre, dont l’effet positif, si elles sont suffisamment ambitieuses, pourrait se faire sentir même sur un horizon court (20 ans).