L’administration américaine rebat les cartes

  • Etudes économiques

Après un début de mandat tonitruant, D. Trump est loin de s’être tempéré. Sans entrer dans le détail des annonces, il est bon de s’interroger sur leurs conséquences. Sans être exhaustif et en restant prudent compte tenu de l’incertitude ambiante, quelques éléments se dessinent. 

Après un début de mandat tonitruant, D. Trump est loin de s’être tempéré. Sans entrer dans le détail des annonces, il est bon de s’interroger sur leurs conséquences. Sans être exhaustif et en restant prudent compte tenu de l’incertitude ambiante, quelques éléments se dessinent. Tout d’abord, une interrogation semble commencer à peser sur l’économie américaine, concernant la cohérence des décisions (réduction des dépenses fédérales attendues dans des domaines stratégiques, implications sur l’inflation du relèvement des droits de douane). De l’autre côté de l’Atlantique, l’Europe tente de se reprendre après avoir été sonnée par les coups de boutoir initiaux. Sur le plan stratégique, le renforcement de l’indépendance européenne nécessiterait un effort de dépenses militaires que tous les pays ne sont pas à même de fournir aujourd’hui. L’idée d’un grand emprunt européen commence à cheminer, avec sans doute un assouplissement des contraintes budgétaires européennes, comme lors de la crise Covid. Sur le plan de la compétitivité, la Commission européenne semble vouloir alléger les contraintes réglementaires. Mais comment le faire en préservant certains acquis (modèle social, aspects environnementaux) ? Enfin, si une lueur d’espoir semblait apparaitre concernant la guerre en Ukraine, les modalités d’un cessez-le-feu et encore plus d’un accord de paix sont loin d’être arrêtées.

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