- L’envolée du nombre de cas de Covid sous l’effet du développement du variant Omicron est naturellement un facteur d’incertitude. Pour l’instant, le nombre de décès est cependant plus faible que lors des vagues épidémiques précédentes. Il faut sans doute y voir les effets de la vaccination, surtout dans les pays les plus développés. A partir de données encore parcellaires, les scientifiques considèrent que le variant Omicron serait aussi moins nocif. Si tel était le cas, il est peu probable que les gouvernements optent pour des mesures impactant fortement l’économie. Début 2022, les conséquences de cette nouvelle vague seraient alors surtout concentrées sur quelques secteurs (transport aérien, hôtellerie-restauration, etc.). C’est le pari qu’ont fait les investisseurs financiers qui, après avoir s’être montrés prudents fin novembre-début décembre, ont retrouvé un certain appétit pour le risque, ce qui a soutenu les Bourses en fin d’année. Une inconnue subsiste néanmoins : quel sera l’impact en termes d’organisation des économies de la flambée du nombre de cas, en particulier dans beaucoup de pays émergents où la population est moins vaccinée. Une envolée non maitrisée du nombre de cas engorgeant les services hospitaliers pourrait aussi conduire les autorités à revoir leurs positions.
- Fin 2021, les grandes banques centrales ont annoncé une normalisation progressive de leur politique monétaire. Celle-ci serait plus rapide outre-Atlantique, ce qui devrait peser sur l’euro. Ces annonces ont par ailleurs soutenu les taux longs fin décembre.