L’annonce du début d’une vaccination contre la Covid 19 dès la fin décembre ou début janvier selon les pays change la donne dans la lutte contre l’épidémie.
Les investisseurs ont salué les annonces des laboratoires, ce qui s’est traduit par un net rebond des Bourses courant novembre. Par contre les taux d’intérêt n’ont quasiment pas bougé, signalant que les politiques monétaires toujours très accommodantes des banques centrales écrasent les rendements des obligations. La BCE devrait d’ailleurs passer à l’action lors de la réunion de décembre en renforçant ses interventions.
En Europe, la dégradation rapide de la situation sanitaire avait conduit fin octobre-début novembre de nombreux pays à durcir les contraintes de déplacement jusqu’à aller à un reconfinement.
Cela n’a pas manqué de peser sur l’activité avec toutefois deux différences majeures par rapport au 1er confinement du printemps. D’abord les restrictions ont été plus limitées. D’autre part, d’autres régions du monde, notamment l’Asie, ont été beaucoup moins concernées par cette seconde vague, d’où une résilience de l’industrie grâce au soutien des exportations. Ce sont surtout certains secteurs des services qui souffrent de ce second confinement.
Les perspectives pour le début 2021 restent encore très dépendantes de la situation sanitaire.
Dans l’hypothèse où une certaine garantie sanitaire serait obtenue par la vaccination au moment où les politiques économiques seront toujours très actives cela pourrait augurer une seconde partie d’année favorable.