La Banque Postale inaugure une action d’envergure en faveur du climat et de la biodiversité, coordonnée avec le WWF France

La Banque Postale devient partenaire du fonds Nature Impact, une initiative lancée par le WWF France qui financera des projets de préservation, restauration et gestion durable des forêts à haute valeur de biodiversité en France métropolitaine. Une coopération inédite entre les acteurs forestiers et le monde économique.

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Protéger la biodiversité de 15000 hectares de forêt en France – soit l’équivalent du quart des forêts sous statut de protection forte par l’ONF – tout en créant un stockage additionnel de plus de 400.000 tonnes de carbone sur 30 ans : telle est l’ambition de l’initiative Nature Impact lancée ce printemps par le WWF France, la section française du Fonds mondial pour la nature.

Exigeante dans sa mise en œuvre et ambitieuse par son échelle, cette initiative à fort potentiel en faveur du climat et de la biodiversité va nécessiter un budget de 40 millions d’euros sur 10 ans. C’est pourquoi l’ONG fait appel aux entreprises, aux collectivités et à des philanthropes déjà fortement engagés sur ces enjeux pour financer ces projets de manière collective. C’est dans ce contexte que La Banque Postale devient aujourd’hui partenaire de l’initiative Nature Impact.

Un double objectif pour La Banque Postale

Ce soutien à l’initiative Nature Impact du WWF France s’inscrit dans le cadre de la montée en puissance, en 2023, des champs d’action et des financements accordés au « Fonds impact climat et biodiversité » de La Banque Postale (anciennement nommé « Fonds Carbone »). Créé en 2015, ce programme permet chaque année de lancer des projets internes visant à réduire l’empreinte carbone du groupe, et externes, pour compenser les émissions résiduelles du groupe, financées en appliquant un prix interne au CO2 généré par nos émissions directes de gaz à effet de serre (60 euros / téqCO2 aux émissions de GES de son périmètre opérationnel).

À compter de 2023, le « Fonds impact climat et biodiversité » se voit notamment confier la mission de financer des projets nationaux vertueux tant en termes de séquestration de CO2 qu’en termes de protection et de restauration de la biodiversité.

Le « Fonds impact climat et biodiversité » traduit la responsabilité environnementale de La Banque Postale. Depuis 2015, il a financé plus de 3 millions d’euros de projets et évité ainsi l’émission de plus de 6 000 tonnes de CO2. Depuis 2018, il compense aussi l’ensemble des émissions directes de La Banque Postale. 

Ce dispositif va ainsi contribuer plus fortement à l’atteinte de l’objectif de zéro émission nette à l’horizon 2040 du groupe La Banque Postale, soit 10 ans avant l’échéance fixée par l’accord de Paris (sous réserve que les Etats et les acteurs économiques prennent les mesures nécessaires en ce sens). 

 Nous sommes fiers de rejoindre cette initiative pionnière en France, en cohérence avec nos engagements et nos valeurs en faveur du climat et de la biodiversité. La Banque Postale soutient des projets à haute qualité environnementale au sein des territoires, et l’initiative Nature Impact du WWF s’inscrit pleinement dans le cadre de la stratégie environnementale de la Banque pour lutter contre le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution.

Adrienne Horel-Pagès — Directrice de l'engagement citoyen de La Banque Postale

Des projets basés sur la logique vertueuse des Paiements pour services écosystémiques (PSE)

Concrètement, le budget alloué à Nature Impact par La Banque Postale servira à rétribuer les personnes ou organisations qui mettent en œuvre les actions sur le terrain. Ceci, sur le principe des PSE (Paiements pour services écosystémiques) déjà testé par WWF sur des sites pilotes depuis 2021. Les bénéficiaires sont les propriétaires ou les gestionnaires privés, publics ou associatifs des espaces forestiers.

Chaque PSE attribué est proportionnel aux impacts additionnels du projet par rapport à une gestion forestière classique. Ce mécanisme incitatif permet également de compenser les pertes de revenus occasionnées, par exemple, par la non-exploitation du bois, et de couvrir les coûts, tels l’ouverture de clairière ou le marquage des arbres. Pour maximiser les bénéfices des PSE et éliminer les dérives, WWF a mis en place un cadre strict basé sur seize principes.

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