L'entraide contre l'exclusion bancaire

Depuis 5 ans, La Banque Postale et le Réseau La Poste sont entrés dans la démarche du bénévolat de compétence. Plus de 700 collaborateurs se sont ainsi portés volontaires pour effectuer des missions auprès de jeunes lors d’ateliers de gestion budgétaire.

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Proposés à nos associations partenaires, notamment aux Missions locales, ces ateliers offrent aux jeunes en difficulté un bon accompagnement pour mieux gérer l’argent au quotidien. Les bénévoles s’appuient sur Dilemme Education, le jeu de la Fondation Crésus, partenaire de La Banque Postale. Ce jeu de société en plateau contextualise de manière ludique et pédagogique une gestion facile de son argent dans la vie courante. Les volontaires de la Banque et du Réseau ont été formés à la pratique de Dilemme et animent des ateliers avec ce support. L’an dernier, ce programme de bénévolat de compétence a généré 165 ateliers pour aider 1700 jeunes. 

 

Jean-Francis, l’un des bénévoles de la Banque, installé à Roubaix, confirme son intérêt pour la démarche : « J’adore vraiment animer des ateliers. Je m’entends très bien avec les jeunes et je les aide. » Rayonnant, investit à 200% dans sa mission de bénévolat, il a même augmenté la cadence. « Deux heures d’atelier, c’est trop juste. En septembre, on va créer des ateliers avec 3 niveaux afin de bien approfondir chaque besoin des participants. Je fais aussi une permanence une fois par mois pour répondre à des demandes particulières. Je viens par exemple d’aider un jeune de 24 ans à remplir en urgence un dossier de surendettement… » La plus-value des ateliers par rapport à une démarche plus scolaire est l’approche ludique du budget et de la finance permettant d’accrocher le public et de mettre en place immédiatement  les bonnes pratiques. 

Diversité des interventions

Les missions de bénévolat ne sont cependant pas toujours faciles. Parfois, les contacts se complexifient soit avec les missions locales soit avec les jeunes. Les bénévoles comptent alors sur la communauté pour les aider. Sophie, elle, a connu trois très belles années de bénévolat avec deux missions locales dans l’Ouest , mais l’une d’elles a fermé et elle a perçu également des difficultés relationnelles entre les jeunes, souvent à fleur de peau, ne rendant ainsi pas les conditions  idéales pour animer des ateliers.  Elle compte bien sur les responsables du programme de bénévolat pour l’aider à renouer le lien. De l’avis des bénévoles, leurs interventions offrent une réponse à de réels besoins côté missions locales. La participation d’un partenaire extérieur est très appréciée par les jeunes et les professionnels de l’insertion.