L'interview de Tiphaine Ray, développeuse IT

Découvrez l'interview de Tiphaine Ray, développeuse IT au sein de La Banque Postale.

  • #Ressources humaines
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« Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 

Bonjour, je suis développeuse suite à une reconversion professionnelle. Après l’obtention d’un master en neurosciences, j’ai travaillé 3 ans dans la recherche privée chez Sanofi et en recherche publique à l’INSERM à Bordeaux. Un tout autre domaine ! En 2013, le besoin d’une plus grande stabilité professionnelle m’a motivée à obtenir un DUT "Année Spéciale en Informatique". J’ai intégré dans la foulée une ESN et mon premier client fut La Banque Postale. Après 7 ans de prestations pour La Banque Postale, dont 3 ans sur le site de Gradignan, j’ai définitivement intégré l’entreprise en 2020 comme conceptrice développeuse au sein de la Direction des Personnes Morales.

Je participe aux échanges avec les utilisateurs finaux pour améliorer ce qui a été fait, choisir ensemble les fonctionnalités prioritaires à apporter, et je participe à les mettre en place.

Tiphaine Ray — Développeuse IT au sein de La Banque Postale.

En tant que développeuse, que vous apporte la méthode de travail en agilité au quotidien ?  

Cette méthode permet très rapidement d’avoir un produit opérationnel aux fonctionnalités minimums. C’est satisfaisant, car ça avance vite ! Celui-ci terminé, je participe aux échanges avec les utilisateurs finaux pour améliorer ce qui a été fait, choisir ensemble les fonctionnalités prioritaires à apporter, et je participe à les mettre en place. Tout ça sur des itérations de temps très courtes. Cette façon de travailler booste mon implication dans le projet et ma motivation à livrer un produit qui réponde pleinement aux besoins métiers. De plus, je participe à l’ensemble des étapes du projet : de la définition du besoin, jusqu’à la mise en production. La prise de responsabilités est plus importante et c’est très formateur.

Quels outils La Banque Postale met à disposition pour vous épanouir lors de vos projets ? 

Les projets en mode produit, agilité à l’échelle chez La Banque Postale, s’inscrivent dans une démarche "devops" forte, c’est très appréciable. Les équipes sont challengées pour aller de plus en plus loin dans cette démarche. Cela signifie que tout est de plus en plus automatisé, moins artisanal. Cela nous apporte de la sérénité au quotidien.

Que ce soit par exemple en rendant les développeurs de plus en plus autonomes dans la démarche CI / CD, ou encore dans la mise en place de tests automatisés BDD au plus proche des développeurs et du fonctionnel. Il existe de nombreuses offres de formations pour accompagner les projets dans cette démarche, dont j’ai d’ailleurs pu bénéficier.

L’aspect communautaire est-il important au sein de vos équipes ? 

Les développeurs travaillant sur une même technologie, ou appartenant à un même périmètre métier peuvent être répartis sur plusieurs sites géographiques. Dans mon cas, la moitié de mon équipe est en région parisienne, dont les référents techniques. C’est très important d’avoir des outils de communication efficients. Que ce soit pour poser une question technique, partager les connaissances ou faire de la veille technologique. La guilde des développeurs a des espaces dédiés sur le Yammer de l’entreprise, et organise des points de partage regulier. Il est également possible de rejoindre une des nombreuses autres communautés existantes suivant ses appétences, comme par exemple l’agilité.

Quel(s) conseils donneriez-vous à une femme qui souhaiterait faire votre métier ?

Aucun en particulier, mais c’est plutôt bon signe. Je suis toujours restée vigilante à ne pas être lésée professionnellement au motif que je suis une femme mais je n’ai jamais rencontré de situation problématique. 

Dès ma formation, il y a presque 10 ans, ma promotion était paritaire. Par la suite, je n’ai jamais ressenti de différence de traitement avec mes collègues hommes. A La Banque Postale en particulier, je trouve que les femmes sont très - et de plus en plus - présentes, notamment dans les métiers techniques. Par exemple, mon équipe actuelle est composée à 75 % de femmes. Au quotidien c’est un « non-sujet ». 

Les seules limites que nous avons sont celles que nous nous fixons nous-mêmes et nous avons toute notre place dans les métiers de l’IT. »

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