Perrine Kaltwasser : « Notre code de conduite est le reflet de notre ADN citoyen »

Voilà plusieurs années déjà que le code de conduite guide au quotidien les décisions des collaborateurs de La Banque Postale. Pour la première fois, elle en publie une version allégée destinée à l’externe. L’occasion de faire le point sur ce que dit cette initiative des ambitions de La Banque Postale en matière de lutte anti-corruption et d’éthique. Rencontre avec Perrine Kaltwasser, directrice générale adjointe en charge des risques, de la conformité, du secrétariat général et de la supervision du conglomérat.

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« Pourquoi publier un code de conduite aujourd’hui ? 

Ce code de conduite est un référentiel clé pour guider nos actions et nos décisions au quotidien. Il reflète la posture de droiture attendue de nos équipes. Il permet ainsi à chacun, à son niveau, de garder à l’esprit la priorité de notre collectif : agir avec professionnalisme, loyauté, transparence et objectivité envers tous nos clients et nos parties prenantes et garantir le secret professionnel et la confidentialité des informations.  

Par ailleurs, notre code de conduite est le reflet de notre ADN citoyen. L’évolution récente de la marque La Banque Postale a été l’occasion de réaffirmer cet engagement. Notre citoyenneté est la base de la confiance que nous accordent nos clients. Pour la préserver, nous attendons de nos collaborateurs et de nos parties prenantes que leurs actes reflètent notre exigence d’intégrité et de respect des règles de déontologie telles que définies à travers notre code de conduite. 

Perrine Kaltwasser, directrice générale adjointe en charge des risques, de la conformité, du secrétariat général et de la supervision du conglomérat.

Les règles que contient le code sont-elles contraignantes pour les collaborateurs de La Banque Postale et les tiers avec lesquels elle interagit ?

Forcément un peu mais notre posture est claire ! Nous sommes fiers de nous appliquer à être exemplaires en matière d'éthique et de lutte anti-corruption. Cet engagement infuse à tous les niveaux de l’entreprise, des instances dirigeantes jusqu’aux collaborateurs.

Et bien sûr, cette exigence que nous avons vis-à-vis de nous-mêmes nous l’appliquons à nos parties prenantes. Nous ne souhaitons être en relation qu'avec des acteurs qui s'imposent et respectent le même niveau d'exigence que nous, qui s’alignent sur notre standard. 

A titre d’exemple, en tant que premier financeur des collectivités, nous nous devons d’être particulièrement attentifs au risque de trafic d’influence auquel le secteur public est exposé. A ce titre, nous avons aligné notre niveau d'exigence sur celui du secteur public.

Concrètement, comment cet engagement se manifeste-t-il en interne ?

Au risque de réaffirmer une évidence, je dirais que la meilleure des parades aux risques de manquement à la déontologie reste la prévention. Elle doit permettre la diffusion des règles et surtout la prise de conscience par chacun – collaborateurs comme parties prenantes – du caractère incontournable des règles éthiques. A ce titre, nous sommes très attentifs à la formation de nos collaborateurs. Plus de 93 % des collaborateurs de La Banque Postale ont déjà suivi le module de formation "sensibilisation à la déontologie et à la lutte anti-corruption".

Nous avons également mis en place très récemment un nouvel outil de déclaration de cadeaux, invitations et conflits d’intérêt. Leur traitement est simplifié et leur suivi assuré. 

Un dernier message ?

Oui, je voudrais souligner le fait que nous allons au-delà de l’évaluation de l’intégrité de nos tiers. Nous avons mis en place un dispositif d’alerte, accessible à nos collaborateurs comme à l’ensemble de nos tiers.

J’encourage chacun à nous signaler, via cet outil, toute situation potentiellement contraire à notre code de conduite et à la probité. Ce dispositif garantit protection et anonymat à son utilisateur. »

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