Nous sommes assujettis à la réglementation de janvier 2020 : après cette date, les entreprises ne peuvent signer que deux accords handicap consécutifs. Les engagements futurs ne seront donc plus formalisés dans un texte dédié. Les entreprises – dont la Banque fera partie – qui continueront à avoir des actions en faveur du handicap, seront donc encore plus « handi-accueillantes » car elles devront, sans y être tenues par un accord social, y dédier un budget, mettre en place des actions de sensibilisation et d’accompagnement, etc.
À La Banque Postale, il est inscrit dans notre plan stratégique que nous souhaitons devenir une entreprise inclusive. Cela signifie qu’il nous faut maintenant passer de la logique d'intégration à celle de l'inclusion. Nos processus, nos actes, doivent donc comporter de façon native et naturelle le sujet du handicap. Demain, on ne se demandera plus comment faire car les process entourant, par exemple, l’accueil d’une personne en situation de handicap seront connus et assimilés par tous les acteurs. Un exemple concret : dans une logique d’inclusion, notre cellule handicap ne sera plus sollicitée pour la mise en place d’équipements adaptés. Le manager pourra passer directement la commande. L’objectif n’est plus d’intégrer des personnes mais de leur donner les moyens de réaliser sereinement leurs missions, dès leur entretien d’embauche et tout au long de leur carrière. Pour tendre vers cela, recruteurs comme managers seront accompagnés. L'intégration ne suffit pas, l'inclusion est le point d'orgue de notre stratégie. Grâce à cette dynamique, l'entreprise sera plus riche et plus ouverte.