La Banque Postale accélère sa stratégie de décarbonation

Dans le cadre de ses objectifs ambitieux de réduction d’émission de gaz à effet de serre, La Banque Postale annonce, en sus de son engagement de sortie du charbon à 2030, une sortie totale des énergies fossiles (pétrole et gaz) sur ce même horizon. Aussi, La Banque Postale, qui s’est fixé l’objectif de réduire à zéro ses émissions nettes sur l’ensemble de ses activités bancaires à l’horizon 2040, devient la première banque européenne et l’une des premières institutions financières au monde à disposer d’une trajectoire de décarbonation validée par la « Science Based Targets initiative » (SBTi), organisme indépendant de référence piloté par quatre organisations internationales.

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La trajectoire de décarbonation validée par la « Science Based Targets initiative » (SBTi)

Avec son plan stratégique 2030, La Banque Postale a réaffirmé son ambition au service de la transition juste. Elle a pour objectif de devenir une entreprise à mission début 2022. Ses engagements envers la planète sont au cœur de sa raison d’être afin de construire une société plus attentive à la planète et à tous ceux qui l’habitent. 

Une nouvelle étape est aujourd’hui franchie : sa trajectoire de décarbonation est désormais validée par la « Science Based Targets initiative » (SBTi), organisme indépendant de référence piloté par quatre organisations internationales.

La Banque Postale est la première banque en Europe et l’une des trois premières institutions financières au monde reconnues par la SBTi pour son action en faveur du climat. La SBTi évalue et vérifie les objectifs de réduction de gaz à effet de serre des entreprises, de manière scientifique, et s’assure que les engagements pris par les entreprises sont compatibles avec l’Accord de Paris. 

La Banque Postale se félicite de la validation de sa trajectoire de décarbonation par la SBTi, trajectoire qui nous permettra d’atteindre la neutralité carbone à horizon 2040. L’urgence climatique nous commande d’accélérer, ce qui nous amène à une sortie complète des énergies fossiles, au plus tard en 2030. Fort de notre « ADN citoyen », notre ambition est de conforter notre leadership international, reconnu par les agences extra financières. Elle est également d’être un laboratoire « fer de lance » du secteur bancaire et d’impulser une transformation en profondeur de nos modèles d’affaires en faveur de la transition juste, dont le respect des limites planétaires est une composante majeure. Dans la période qui s’ouvre, nous sommes déterminés à encourager les acteurs des énergies fossiles dans leur transition.

Philippe Heim — Président du directoire de La Banque Postale

La Banque Postale s’est ainsi engagée :

  • A réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 46,2 % d’ici 2030 par rapport à 2019 ;
  • A continuer d’utiliser 100 % d’électricité d’origine renouvelable jusqu’en 2030 ;
  • A atteindre des objectifs déterminés scientifiquement sur 85 % de son portefeuille total de financement et d’investissements d’ici à 2030 (crédit immobilier, immobilier commercial, financement de projets énergétiques, d’actions et obligations et de prêts long terme aux entreprises).

 

La sortie des énergies fossiles

En plus de son engagement de sortie du charbon, La Banque Postale est également la première banque au monde à s’engager pour une sortie totale des secteurs du pétrole et du gaz d’ici 2030. Cet engagement ambitieux, pris en concertation avec les ONG, est une étape indispensable au respect de sa trajectoire climatique certifiée par la SBTi. Elle est aussi en ligne avec les messages portés par l’Agence Internationale de l’Energie, qui conditionne l’atteinte de la neutralité carbone à l’arrêt du financement de nouveaux projets pétroliers ou gaziers. La Banque Postale s’engage plus précisément :

  • A ne pas financer de projet énergétique basé sur le pétrole et le gaz ;
  • A ne plus leur fournir de services financiers (crédits, tenue de compte, moyens de paiements, affacturage…) et à gérer en extinctions les services et encours existants jusqu’en 2030 ;
  • A ne pas investir dans ces entreprises et à se désinvestir progressivement jusqu’en 2030 ;
  • A ne pas soutenir les entreprises activement impliquées dans le lobbying en faveur du pétrole ou du gaz, ou celles ralentissant ou bloquant les efforts pour sortir de ces secteurs d’ici 2040.

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