Les principaux pays de la zone euro peinent à contrôler l’épidémie de Covid-19, suite à la diffusion de variants plus contagieux et plus agressifs et sous l’effet d’une certaine lenteur de la montée en puissance des campagnes de vaccination. Les gouvernements se trouvent donc contraints de prolonger les restrictions aux déplacements qui vont peser, au moins jusqu’à mi-mai sur l’activité économique. La reprise attendue s’en trouve différée. Point positif, l’industrie bénéficie toujours de la dynamique internationale.
Par ailleurs, si l’activité reste pénalisée par les contraintes sanitaires pour certains services, les enquêtes de conjoncture font apparaître une amélioration des perspectives qui s’appuie clairement sur l’espoir que la vaccination va permettre de normaliser les relations sociales dans les mois à venir. Si la BCE s’est montrée prête à étendre ses achats d’actifs pour conserver des conditions financières favorables, aucun signe de soutien budgétaire européen n’est perceptible, hormis les décisions nationales prises par les gouvernements lors des reconfinements partiels.